Il y avait une fois un jeune garçon nommé Simplet. Il était brun comme une cruche vide, avait une tête petite comme un pois, et un gros problème se posait à lui : son pied se trouvait être plus intelligent que lui. Ce qui lui manquait, c’était un élixir d’intelligence dont il avait entendu parler par l’intermédiaire du meilleur de la classe : « Vous savez, j’ai entendu dire, ou plutôt , j’ai lu, qu’il existait un élixir d’intelligence et que je serais tombé dedans étant petit... C’est exactement ce qu’il faudrait à Super-Idiot !!! Et il paraît aussi qu’il se trouve dans l’Ecolduboudumonde !!! Intéressant, non ? » Ceci s’était passé une semaine auparavant , et depuis, Simplet fouinait partout, mais ne sachant pas lire, cela lui posait quelques problèmes. Il décida donc de partir en quête de l’Ecolduboudumonde. Il partit le lendemain, à six heures du matin. Il voyagea longtemps, longtemps, longtemps et arriva dans une petite clairière. Simplet fut très étonné, car il venait de voir passer un éclair rouge et blanc qui rigolait en disant : « Hi, hi, tu ne m’auras pas, hi, hi, hi !!! » Simplet se retourna et vit l’éclair blanc lui passer sous le nez. Il cria : « Stop, veuillez arrêter, vous me donnez mal à la tête à tournez comme ça !! »

La voix se tut, l’éclair blanc et rouge s’arrêta et Simplet vit ce que c’était : une grande asperge rouge et blanche, avec un nez rouge et des chaussures blanches. Elle portait un gros chapeau blanc et rouge, et sa bouche s’étirait en un énorme sourire rouge : « - Bienvenue, étranger, dans le monde du rihihihi, scusez-moi, du rire, hi hi hi... - Heu, oui, mais qui vous poursuivait ? - Mon lapin Sushi, ma jolie vache Maldito, sans oublier la poule Grichwoui. - Ha, ben, bonjour Sushi, Maldito et Grichwoui ! - Et moi, je suis Rigolote ! - Ha, ben, bonjour Rigolote ! - Bonjour ! - Bonjour... - Bon... Pfff... jour hi hi hi ! - STOPPPP !!! As-tu entendu parler de l’Ecolduboudumonde ?

  Ben non, j’suis jamais allée à l’école, c’est trop sérieux, hi hi hi ! - Et zut ! Alors je continue sans toi ! - Ah non ! Je viens ! - Pfff... » C’est ainsi que Simplet continua sa route avec Rigolote et ses animaux. Au fond, il était soulagé car il n’aimait pas voyager seul.

Ils arrivèrent dans un jardin grand comme une crêpe qui aurait été cuite dans une poêle géante, et il y avait des arbres gigantesques. Bref, ce jardin pouvait se qualifier de gargantuesque, mais nos héros ne connaissaient sans doute pas ce mot : « - Wouah, fit Rigolote. - Wouah, fit Simplet » Mais ce que les enfants ne virent pas, ce fut, au bout du chemin, un panneau écrit : « Ecolduboudumonde », et qu’après ce panneau, on trouvait un autre panneau, « Calculons » et un autre « Ecrivons » et « En avant la musique », et qu’entre ces panneaux, on apercevait des hommes à lunettes, ou en costumes, faisant les cent pas en attendant une victime. « - Mais, qui vous-êtes ? demanda Simplet d’une petite voix. - Les Profs de l’ Ecolduboudumonde, enfin, voyons !! - Mais alors, nous voilà arrivés ! s ‘écria Simplet.

  Allons, suivez-nous, nous allons commencer. - De quoi ? - Le « Calculons » ! - Heu, Simplet tu... tu sais calculer ? interrogea Rigolote. - Non, ben en fait... - Tu es sauvé ! Mon lapin Sushi le sais, il compte ses carottes tous les jours pour voir si Grichwoui ne lui en a pas volées !

  Ah, ben, merci, Sushi ! » Les Profs s’impatientant, ils coururent jusqu’au premier panneau, et Simplet réussit l’épreuve grâce à Sushi. Il passa tout aussi facilement celle de l’ « écrivons » grâce à Maldito et toutes les épreuves se passèrent bien jusqu’à « En avant la musique ».

Personne ne pouvait jouer à sa place ! Il s’avança vers l’échafaud. On lui donna une flûte de bois, mais au moment où il s’apprêtait à jouer le « do », les portes s’ouvrirent sur un grand homme : « Je suis le directeur, et je déclare que tu es admis dans mon école !!! » Simplet sauta de joie et entra dans l’école suivi de Rigolote qui rigolait nerveusement : « Que va-t-il se passer maintenant ? » Deux jours passèrent, jours où Simplet s’ennuya ferme. Il avait cherché l’élixir partout et ne l’avait guère trouvé. Le troisième jour, il alla trouvé le directeur et lui dit : « Monsieur, je veux savoir où se trouve l’élixir d’intelligence. »

Le directeur eu un sourire mauvais et dit : « Va dans le grenier, tu le trouveras sûrement... » En refermant la porte, Simplet entendit un rire qui grinçait comme la porte qu’il venait de refermer. Il courut au grenier avec Rigolote. Ils y entrèrent, et là, merveille des merveilles, il y avait l’élixir ! Mais devant l’élixir se trouvait un drôle d’animal avec une corne et deux grandes oreilles qui leur lança d’une voix criarde : « -Alors , les schtroumfs, vous faîtes quoi ici ? Vous venez prendre mon intelligence ? Sachez que je suis un Pluskemoin, et je ne laisse entrer personne ! - Plus que moins, ça veut dire qu’on va devoir bosser... plus que moins ! en déduisit Rigolote.

  Bien vu, face de babouin, en route, on passe à la première épreuve ! » Simplet, qui jusque là n’avait rien dit, s’évanouit. « Ha, et ben, tu vas devoir tout faire toute seule ! » ricana le Pluskemoin. Rigolote pâlit, mais répondit : « OK, gros lard, commençons ! » Le Pluskemoin, surpris par tant d’assurance, bégaya quelques mots et ouvrit une porte : « Rentre là-dedans, et réponds aux questions ! » Rigolote s’avança et entra dans une espèce de cage avec un écran où elle voyait la face ricanante du Pluskemoin : « OK ! Tu as à chaque fois un intervalle de cinq secondes pour répondre.

C’est parti ! Première question : -Quel est l’inventeur de la blague ? « Mister Delablague ! » Le Pluskemoin s’étonna : il n’avait pas prévu ce programme ! Il passa tout de même à la deuxième question : - Sachant qu’un humain rit en moyenne soixante degrés d’humour par jour, calcule la moyenne en un an.

Rigolote eu un court instant de réflexion et s’écria : « Il rira deux mille deux cent degrés d’humour par an ! » Le Pluskemoin, soudain, compris tout : le Moinkeplus ! Il avait changé son programme ! Mais d’abord, rappelons que le peuple Moinkeplus était en guerre contre les Pluskemoin. Le Moinkeplus avait changé le programme pour aider Rigolote qui en était à sa mille et unième question ! Finalement épuisée, mais heureuse, elle sortit de la cage et dit au Moinkeplus : « - Merci de m’avoir aider, mais il faut réanimer mon ami et aller vaincre les Profs !

  O.K, mais dou calme, jé né parle pas très bien le françé ! - Allons-y, ne perdons pas de temps ! »

Le Moinkeplus réanima Simplet, Rigolote attrapa son répertoire de blagues et appela ses animaux, et tous ensemble, ils coururent dans la cour où les Profs les interpellèrent : « Nous avons en notre possession l’élixir d’intelligence ! Si vous voulez le prendre, vous devez trouver le moyen de nous vaincre ! » Rigolote rigola, sortit son répertoire de blagues, en lança quatre ou cinq, mais déjà les Profs étaient morts de rire, et hurlaient : « Dites- nous ce que vous voulez et nous vous le donnerons !! Hihihi ! »

Simplet cria « L’élixir ! » Rigolote dit : « Vous n’enseignerez plus que de l’humour, pigé, faces de babouin ? » Et aux Profs de hurler : « Oui, muais alors d’autres blagues ! » Rigolote en raconta quelques-unes et les Profs donnèrent l’élixir à Simplet qui le but d’un seul coup. Après quoi, il dit au revoir à ses amis, car Rigolote allait rester ici pour jouer à jamais sur la pelouse du grand jardin, dans la magnifique Europe, et sur la planète Terre. Quant à Simplet, il rentra chez lui et devint le meilleur de la classe, mais qui sait, peut-être qu’en ce moment même, il s’amuse comme un petit fou sur la pelouse de l’Ecolduboudumonde...

FIN Maïlis 1 frA